
Je suis Solweig Ely,
journaliste indépendante et rédactrice web depuis plus de dix ans. Auteure de l’autobiographie Le silence et la honte, j’y raconte comment mon enfance a été brisée par des violences psychologiques et des abus sexuels.
Un beau bagage de traumatismes pour démarrer dans la vie !
Mon histoire
J’avais neuf ans lorsqu’un moine, figure d’autorité au sein d’une communauté religieuse, m’a agressée sexuellement, tous les soirs durant de longs mois. Nous vivions alors avec ma famille dans la communauté charismatique des Béatitudes, anciennement communauté du Lion de Juda et de l’Agneau Immolé. Dans cet environnement mes parents, plongés dans une foi mystique, ne voyaient rien ou ne voulaient pas voir ce que cet homme me faisait vivre. Puis, ils m’ont sacrifié sur l’autel de leurs croyances en me faisant porter le poids de la responsabilité de ce qui m’était arrivé. Livrée à moi-même, j’ai traversé des années d’errance, jusqu’à ce que le procès de mon agresseur, vingt-et-un an plus tard, me permette enfin de retrouver ma voix et porter ma souffrance au grand jour.
Ce récit autobiographique brise le silence sur les violences que j’ai subies dans mon enfance. Écrire et publier ce livre a été une étape cruciale vers ma propre guérison, me permettant enfin de mettre des mots sur l’inacceptable.
Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur le vécu que je partage dans cet ouvrage,
ou juste soutenir mon travail :
Mes chemins pour survivre au traumatisme
Mère de quatre enfants, j’ai longtemps porté seule ce lourd traumatisme, jusqu’au jour où j’ai décidé de changer de vie. Plutôt que de rester enfermée dans la souffrance, j’ai entamé un long chemin de guérison : j’ai consulté psychologues et psychiatres, testé plusieurs thérapies (classiques et alternatives), pratiqué la méditation et le reiki pour renouer avec mon corps. Ce parcours, à la fois fragile et puissant, m’a donné envie de partager mon expérience pour aider d’autres survivant·es à se reconstruire.
La maternité a été un moteur essentiel dans ma reconstruction. Porter la vie m’a donné la force de briser le silence et de ne plus me sentir prisonnière de mon passé. Depuis plus de 13 ans, j’explore les multiples chemins de reconstruction après un traumatisme. Au fil de ce cheminement, j’ai appris qu’il n’existe pas de solution miracle. Comme je le dis souvent, il n’y a pas une solution ou une clé magique, il y a des chemins de reconstruction.
Car, mon parcours n’a jamais été linéaire. J’ai emprunté :
- Des chemins chaotiques, ceux d’une enfance isolée, blessée, et d’une quête de soi douloureuse.
- Des chemins destructeurs, marqués par la honte, la culpabilité et l’aveuglement.
- Des chemins imposés, avec l’arrivée de la maladie, la désillusion, et la nécessité de survivre à soi.
- Des chemins de reconstruction, éclairés par la méditation (une clé qui m’a aidée à traverser les « effets indésirables du trauma »), la lecture (ouvrant d’autres possibles), puis l’IFS, le Reiki, la compassion, l’écriture, la spiritualité douce.
Chaque méthode a apporté une lumière distincte, à chaque étape, et combinée, elles ont bâti les bases de ma reconstruction.
Chaque méthode a apporté une lumière distincte, à chaque étape, et combinées, elles ont bâti les bases de ma reconstruction.
Ma philosophie construite au fil de mes chemins
« Rien n’est immuable. C’est son impermanence qui donne à la vie tout son sens ».
Cette phrase est le socle de Chemins de Vies. Elle met en lumière que la souffrance causée par le trauma n’est pas éternelle ni figée. Nos pensées, nos ressentis et notre perception du traumatisme évoluent au fil des ans. Car, à 9ans, 20ans, 45 ans, nous ne voyons pas les mêmes choses de la même manière. Et c’est tout l’enjeu du chemin : tout change, même l’ombre la plus opaque finit, peu à peu, par laisser filtrer la lumière.
Ce que vous pensez aujourd’hui de votre douleur peut évoluer. Non pour la nier, mais pour la reconnaître sous un autre jour. Et au passage, ouvrir une voie nouvelle vers la guérison.
La spiritualité sans les dogmes de la religion
La spiritualité a tenu une place centrale dans mon parcours de guérison. Elle a pu m’offrir du soulagement, de la sérénité, de la reconnexion intérieure. Mais elle a aussi été source de culpabilité et de poids, lorsque les dogmes religieux enferment dans la honte.
À travers ce blog, je souhaite accueillir les dimensions spirituelles bienveillantes. Celles qui élèvent, apaisent, ouvrent le cœur. Tout en invitant à se libérer des injonctions religieuses empreintes de culpabilité. La spiritualité est ici un chemin, non une cage.
Ce que vous trouverez sur Chemins de Vies
Des articles pour comprendre le traumatisme et la reconstruction.
Vous découvrirez les mécanismes du traumatisme psychique (symptômes invisibles, stress post-traumatique, etc.) et les pistes pour avancer. Par exemple, la recherche montre que lorsque le traumatisme n’est pas traité, il laisse « des traces durables dans la psyché ». Mieux comprendre ces effets invisibles aide à ne plus se sentir démuni·e.
Des exercices et pratiques concrètes
L’écriture thérapeutique, la méditation guidée, la respiration, pour apaiser l’anxiété et retrouver un ancrage. Ces outils simples du quotidien peuvent ouvrir une brèche, allumer une petite lumière quand tout paraît sombre.
Des témoignages et interviews inspirants.
Vous lirez, verrez ou écouterez des récits de résilience (le chemin d’autres survivant·es) et les conseils de thérapeutes et praticiens spécialisés. Ces partages montrent que vous n’êtes pas seul·e et que d’autres ont trouvé des chemins vers la guérison.
Des formations pour aller plus loin encore sur le chemin
Chacun·e construit peu à peu sa propre carte de reconstruction, en choisissant ce qui résonne en soi. Sur Chemins de Vies, je vous propose simplement des repères et un accompagnement bienveillant. Vous n’êtes pas seul·e sur ce chemin : des ressources existent pour tous, et plusieurs voies mènent à une vie plus apaisée.
Bienvenue sur chemins de vies
Que ce blog soit pour vous un premier pas, une halte ou un compagnon de route dans votre propre processus de guérison.